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Kathleen Duguay reçoit un prix national en reconnaissance de sa contribution à l’éducation et à la communication dans le domaine nucléaire

juillet 7 2020, 11:44

Kathleen Duguay Receives National Award Recognizing her Contributions to Nuclear Education and Communication

Demandez à n’importe qui dans la communauté autour de la centrale nucléaire de Point Lepreau qui est la personne-ressource sur des questions au sujet de la centrale et 99 % vont vous diriger vers Kathleen Duguay.

À titre de chef des Affaires communautaires et du Protocole règlementaire nucléaire d’Énergie NB, elle est souvent le « visage » de la centrale et a favorisé de nombreuses relations importantes avec les résidents, les communautés des Premières nations et les parties prenantes des régions environnantes.

Kathleen a récemment reçu un prix national en éducation et communication de la Société nucléaire canadienne (CSN) et de l’Association nucléaire canadienne (ANC) en reconnaissance de sa carrière exceptionnelle.

Au cours de ses 32 années à Énergie NB, Kathleen a démontré un engagement soutenu et sans équivoque à l’éducation et la communication externe au sujet de l’énergie nucléaire et de l’exploitation de la centrale nucléaire de Point Lepreau. Son travail a permis de créer et d’entretenir « l’acceptabilité sociale » de la centrale. Grâce à sa capacité naturelle d’écouter activement et de créer des liens avec les gens, Kathleen a su donner un visage amical à la communauté nucléaire au Nouveau-Brunswick.

 

Son incroyable capacité à créer des relations avec une diversité de groupes et de personnes lui a permis de gagner la confiance et le respect, au fils des ans, de divers intervenants et titulaires de droit aux niveaux local, provincial, national et international, y compris les Premières nations, les groupes d’intérêts spéciaux, les communautés locales, le grand public, les travailleurs, les entrepreneurs, le gouvernement, les organismes de règlementation et les médias.

Kathleen est une chef de file dans l’industrie en matière de relations communautaires ayant cultivé des racines profondes partout au Nouveau-Brunswick. En étant transparente, fiable et accessible, elle a établi des relations durables avec tout le monde, du pêcheur de homards qui travaille dans les eaux près de Point Lepreau aux membres des communautés des Premières nations de tous les coins de la province.

La création d’un comité de liaison sur les relations communautaires à Point Lepreau est un excellent exemple de son engagement ferme envers la transparence et l’éducation en matière nucléaire. Au cours des 25 dernières années, le comité a servi comme véhicule d’échange d’information entre les communautés avoisinantes et la centrale. Le fait que Kathleen ait coprésidée ce comité pour plus de deux décennies est un exploit en soi.

« Veiller à ce que nos voisins sachent ce qui se passe à la centrale est l’une des plus importantes fonctions », déclare Kathleen. « Les relations que nous avons créées avec les membres du comité sont fondées sur la confiance, le respect et la transparence. Les membres savent qu’ils peuvent compter sur nous pour des mises à jour honnêtes et en temps opportun sur les choses qui leur tiennent à cœur. Grâce à ce comité et d’autres activités, nous démontrons notre responsabilité personnelle à l’égard de l’engagement communautaire. »

Le travail de Kathleen a joué un rôle important en apportant une perspective extérieure à l’industrie nucléaire, afin d’améliorer la prise de conscience et la compréhension, et en influençant la façon dont les affaires sont menées. Dans le cadre du programme de communication publique de Point Lepreau, elle a conçu plusieurs bulletins d’informations, brochures, documents ciblés à l’âge scolaire, mises à jour et vidéos qui mettent en valeur la centrale tout au long de son cycle de vie, en mettant fortement l’accent sur la sécurité des travailleurs, la communauté et l’environnement.

Pour plusieurs années, Kathleen était gestionnaire des relations avec les médias et porte-parole d’Énergie NB, partageant l’histoire de l’entreprise avec les médias locaux, provinciaux et nationaux. À ce titre, elle a aussi dirigé les efforts de communications et de relations communautaires pendant la mise à jour de la centrale nucléaire de Point Lepreau.

Elle a géré des programmes de relations communautaires pour d’autres initiatives et des projets d’Énergie NB partout dans la province. Kathleen n’est pas étrangère à l’intérieur de la centrale nucléaire puisqu’elle a commencé sa carrière à Point Lepreau, où elle a tenu le poste d’adjointe à la radioprotection et de la gestion du rendement humain. Elle est aussi une membre chevronnée de l’équipe d’intervention d’urgence du commandement des incidents de la centrale.

Néo-Brunswickoise jusqu’à la moelle, Kathleen est aussi une bénévole active dans sa communauté où elle a apporté ses habiletés en communication et son amour pour le Nouveau-Brunswick à toutes sortes d’initiatives importantes au profit de sa communauté.

Les lauréats des Prix canadiens pour contributions nucléaires exceptionnelles sont nommés par leurs collègues, les membres de leur communauté et des pairs dans le domaine nucléaire pour leadership, leur dévouement et leur passion pour l’énergie nucléaire. 

Tous les employés d’Énergie NB tiennent à féliciter Kathleen pour son prix bien mérité et pour sa carrière exceptionnelle au service des clients et de l’industrie.

Gaëtan Thomas reçoit un prix national pour sa contribution à l’avancement de l’énergie nucléaire

juin 29 2020, 15:06

Gaetan Thomas honoured with national award for contribution to advancement of nuclear energy

Gaëtan Thomas, ancien président-directeur général d’Énergie NB, a récemment reçu un prix national pour souligner son leadership à la centrale nucléaire de Point Lepreau et sa contribution au positionnement d’Énergie NB comme chef de file national dans la conception de petits réacteurs modulaires avancés (PRM).

Il a reçu le prix Ian McRae, qui est décerné chaque année par la Société nucléaire canadienne (CSN) et l’Association nucléaire canadienne (ANC), afin de reconnaître la contribution d’une personne à l’avancement général de l’énergie nucléaire au Canada par la gestion, l’administration, la médecine, la communication et les arts.

« J’ai toujours cru que l’excellence commence avec de l’amour et de la passion pour ce que vous faites, déclare monsieur Thomas. Je suis honoré de recevoir ce prix, mais je tiens à souligner le travail acharné, le leadership et l’expertise de centaines d’employés dévoués au secteur nucléaire d’Énergie NB qui ont contribué à faire du Nouveau-Brunswick un chef de file mondial dans l’industrie nucléaire. J’ai toujours été en faveur du travail d’équipe, car c’est au travail d’équipe que chacun doit ses plus grandes réalisations et que nous sommes devenus un chef de file dans notre domaine grâce aux Néo-Brunswickois qui travaillent tous les jours pour atteindre l’excellence ».

Tout au long de sa carrière de 38 ans chez Énergie NB, monsieur Thomas a fait progresser l’énergie nucléaire de plusieurs façons par le biais de différents rôles. Avant son mandat de 10 ans en tant que président-directeur général d’Énergie NB, il a occupé le poste de chef de l’Exploitation nucléaire et de vice-président Nucléaire. En 2008, il fut nommé président du conseil d’administration générale de l’Association mondiale des exploitants de centrales nucléaires (WANO) — Atlanta.

Au cours des dernières années, il a joué un rôle déterminant à positionner Énergie NB en tant que chef de file dans la conception et le déploiement de petits réacteurs modulaires avancés (PRM). Avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick, il a travaillé avec succès à encourager les investissements dans la technologie des PRM.

« Je suis très fier du travail accompli pendant mon séjour à Énergie NB pour faire du Nouveau-Brunswick un chef de file dans l’avenir de l’énergie nucléaire au Canada et ici au Nouveau-Brunswick, a déclaré monsieur Thomas. Les petits réacteurs modulaires sont la prochaine génération de technologie nucléaire grâce à leur capacité de produire une électricité à faibles émissions de carbone de manière sécuritaire, fiable et peu coûteuse. Ils offrent une grande flexibilité d’utilisation à l’intérieur du réseau électrique de la province ».

Il a mené son équipe tout au long de la réalisation de plusieurs grands projets, incluant la mise à neuf de Point Lepreau, en permettant de prolonger la vie utile de plus de 30 ans. En 2019, sous la gouverne de monsieur Thomas, la centrale de Point Lepreau a aussi atteint les normes les plus élevées de l’industrie selon les évaluations de l’Institute of Nuclear Power Operations (INPO).

La centrale de Point Lepreau et ses employés continuent de faire partie du tissu du Nouveau-Brunswick — vivant et travaillant dans les communautés partout dans la province, tout en stimulant l’économie et en produisant de l’énergie qui soutient la vie quotidienne du Nouveau-Brunswick.

Les lauréats des Prix canadiens pour contributions nucléaires exceptionnelles sont nommés par leurs collègues, les membres de leur communauté et des pairs dans le domaine nucléaire pour leadership, leur dévouement et leur passion pour l’énergie nucléaire.

Toutes les personnes chez Énergie NB tiennent à féliciter monsieur Thomas pour son prix bien mérité et pour sa carrière exceptionnelle au service des clients et de l’industrie.

Comment fonctionnent les centrales hydroélectriques au fil de l'eau pendant la crue printanière

mai 1 2018, 13:41

How run-of-the-river stations work during the spring freshet

Les installations hydroélectriques d’Énergie NB sont situées sur le réseau hydrographique de la rivière Saint-Jean. Ce sont des installations « au fil de l’eau » avec une faible capacité de stockage. Le stockage de l’eau est mesuré en heures, contrairement aux installations plus grandes comme Churchill Falls au Labrador qui peut stocker de l’eau pendant des mois. L’eau en amont du barrage est stockée dans le bassin d’amont et doit être utilisée pour produire de l’électricité à ce moment-là et le surplus d’eau doit être évacué. En termes simples, l’eau qui s’écoule dans le bassin d’amont doit continuer son parcours et s’écouler dans la rivière.

Lorsque la centrale hydroélectrique de Mactaquac fonctionne au maximum de sa capacité, 80 000 pieds cubes d’eau par seconde s’écoulent dans ses turbines. L’eau de surplus doit passer à travers les évacuateurs. En 2018 , le débit de la rivière Saint-Jean à la centrale hydroélectrique de Mactaquac était d’environ 300 000 pieds cubes par seconde. Par conséquent, l’eau à la centrale hydroélectrique traverse les évacuateurs.

Lorsque le débit de la rivière est élevé et dépasse la capacité de production d’électricité de la centrale hydroélectrique, l’eau qui entre doit être évacuée immédiatement pour maintenir une pente adéquate dans le bassin d’amont afin de permettre à la rivière de s’écouler en aval.

Essentiellement, la rivière retourne à son état naturel lorsque le débit de la rivière est élevé. Afin de maintenir le débit naturel de la rivière et permettre à l’eau de traverser les installations en toute sécurité, Énergie NB doit suivre des lignes directrices très précises.

L’eau s’écoule naturellement sur une pente descendante. Lorsque le débit d’eau est élevé, nous devons assurer une pente adéquate sur la rivière ou le bassin d’amont afin de permettre à la rivière de reprendre son débit naturel. Pour ce faire, Énergie NB abaisse le niveau du bassin d’amont de Mactaquac afin de maintenir cette pente, permettant ainsi à la rivière de reprendre son débit naturel. Lorsque le débit de la rivière diminue, le niveau du bassin d’amont revient à son niveau normal.

 

 

Dans la partie inférieure du bassin fluvial de la rivière Saint-Jean, les chutes réversibles de Saint John créent une barrière naturelle dans le réseau hydrographique qui est essentiellement l’extrémité la plus étroite de l’entonnoir. Étant donné que le débit actuel de la rivière est supérieur à 300 000 pieds cubes par seconde, seulement environ la moitié de l’eau peut traverser les chutes à marée basse. Par conséquent, un effet de baignoire est créé dans la partie inférieure du bassin fluvial, ce qui fait que l’eau qui ne peut pas passer à travers les chutes s’accumule et provoque des inondations. Cette situation est aggravée par des débits élevés et soutenus, ce que le Nouveau-Brunswick subit actuellement.

Des chutes de neige supérieures à la moyenne dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick et dans le nord du Maine, jumelées à des précipitations, ont entraîné des débits élevés et soutenus.

Le personnel hautement qualifié d’Énergie NB travaille en étroite collaboration avec l’organisme Surveillance du fleuve, l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick et les communautés tout le long de la rivière durant ces événements.

Énergie NB observe et communique continuellement les conditions de la rivière et des centrales dans le but d’exploiter ses installations pour minimiser les répercussions sur le débit naturel de la rivière et met tout en œuvre pour assurer la sécurité de ses infrastructures et de la population.

           

 

               

Mactaquac et la crue printanière

avril 22 2015, 14:34

Mactaquac and the Freshet


Suivant un hiver sans fin, les signes du printemps sont les bienvenus alors que nous rangeons nos pelles à neige pour une autre saison. Alors que les températures commencent à se réchauffer dans la province, c’est aussi le moment où les Néo-Brunswickois suivent de près la hausse des niveaux d'eau dans les rivières et dans certains cas, sont déjà aux prises avec des inondations.

Maintenant que la crue printanière est ici, Énergie NB est déjà au travail avec l’Organisation des mesures d'urgence du Nouveau-Brunswick et d'autres partenaires locaux afin d’effectuer la surveillance des glaces, de la neige, de l'accumulation des précipitations et des conditions météorologiques.

Comment ça marche

Énergie NB exploite six centrales hydroélectriques au fil de l'eau de la rivière à travers le Nouveau-Brunswick - la plus importante étant Mactaquac. Les installations au fil de l'eau ont recours au courant naturel d'une rivière. Pour produire de l'électricité, l'eau qui coule dans la centrale est acheminée vers les six turbines, fournissant l'énergie pour faire tourner les six générateurs. Les installations au fil de l'eau n’ont pas la capacité de rétention des eaux. Toute l'eau qui pénètre dans la centrale doit ressortir- en particulier lors de la crue printanière, quand les débits sont plus élevés que la normale.

Les centrales hydroélectriques fournissent de l'énergie à notre réseau pendant toute l'année, mais parfois pendant le dégel du printemps, le montant d'eau qui pénètre nos centrales est plus que ce que nous sommes en mesure de produire en matière d’électricité. Lorsque toutes les turbines fonctionnent à pleine capacité à la centrale, les opérateurs ouvrent les vannes de déversement afin de laisser sortir l'excès d'eau.

D’autre part, les embâcles peuvent retenir l'eau et entraver la glace de se déplacer librement en aval. Les embâcles ont été la cause de grandes inondations dans le passé ici, au Nouveau-Brunswick, comme celles à Perth-Andover, à Fredericton et à St. Georges.

Embâcles

Ces embâcles se produisent lorsque la glace dans la rivière se brise, colle ensemble et touche le fond de la rivière. Comme un iceberg dans l'océan, ce que nous voyons de la terre n’est que la pointe de l'embâcle dans la rivière. Une fois que la glace est bloquée, l’eau commence à s'accumuler et les niveaux s’élèvent le long du rivage. Certaines zones de la rivière sont plus susceptibles d'éprouver des embâcles que d'autres.

Voici quelques autres facteurs qui peuvent contribuer aux embâcles:

  • Deux rivières qui se pénètrent, comme les rivières Tobique et Saint John
  • Des éléments tels que les îles, les ponts bas, les jetées et les virages serrés peuvent réduire ou bloquer le mouvement des glaces
  • De la glace plus épaisse dans le fleuve
  • Les zones peu profondes de la rivière

De graves inondations ont lieu quand ces facteurs se combinent avec les éléments suivants:

  • La vitesse et le volume de l'écoulement de la rivière
  • La solidité de la glace
  • La hauteur de la neige
  • Les précipitations
  • L’augmentation rapide des températures

Soyez prudents

Il est très important de rester à l'écart de l'eau et de la glace à proximité de ces centrales hydroélectriques au printemps. La glace peut sembler solide, mais cela peut être trompeur en raison du changement des flux d'eau. L’eau calme sur la rivière d’une centrale hydroélectrique peut rapidement se transformer en rapides avec des courants de fond.

Surveillez les signes d'avertissement, l’estacade, les bouées et les barrières autour des centrales hydroélectriques d'Énergie NB.

 

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