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Une employée autochtone partage son talent avec les Néo-Brunswickois

juin 21 2022, 10:01

Indigenous employee shares her talent with New Brunswickers

Ce qui a commencé par une curiosité pour les tambours et les chants traditionnels des Premières Nations a fait vivre à Krista Paul des aventures auxquelles elle ne s’attendait pas.

Krista fait partie de l’équipe des Communications de l’entreprise depuis le printemps 2021 et est un fier membre de la Première Nation de St. Mary’s.

Son nom malécite traditionnel est Mehkwekek Wissekonosotowi-ehpit, qui signifie « Femme au châle rouge ». Et en 2016, elle a fondé Pokəholakənəl Witsehkehsolticik - Sisters of the Drum, un groupe de tambours malécite entièrement féminin.

« Lorsque j’ai vu des femmes âgées chanter et jouer du tambour avec passion pour la première fois, j’étais émerveillée, a déclaré Krista. Je savais que je voulais faire partie de cela, mais je n’étais décidément pas une chanteuse ! ».

Après avoir passé quelque temps à chercher un groupe auquel se joindre, Krista a lancé un appel sur Facebook en 2016 pour savoir si d’autres femmes locales étaient intéressées par la création d’un groupe. Elle a été surprise lorsque 27 femmes de tous âges se sont présentées. Certaines connaissaient bien le malécite, et d’autres seulement quelques phrases.

Elles ont commencé à se réunir chaque semaine et à apprendre elles-mêmes des chansons avec l’aide de disques compacts et beaucoup de patience. Elles écoutaient des chansons d’artistes comme l’aînée Dr Maggie Paul et les Negootgook Drummers de Tobique sans cesse, reproduisant les sons et le rythme.

Le tambour représente les battements de cœur d’une mère. Krista dit que c’est la raison pour laquelle on se sent si connecté et si émotif quand on l’entend ; on est ramené dans le ventre de sa mère. La forme circulaire du tambour représente les liens des uns avec les autres, et le cerceau de cèdre et la peau d’animal indiquent le lien des Premières Nations avec la terre et les animaux. Krista possède maintenant quatre tambours, dont un fabriqué par sa sœur dans le cadre d’un cours culturel. Le matériau utilisé crée des sons différents selon l’épaisseur - du wapiti au cerf et à l’orignal. 

Le groupe a continué à pratiquer, devenant de plus en plus confiant et connecté. La première fois qu’ils ont joué en public, c’était en 2017, lors de l’événement Take Back the Night à Fredericton. Cet événement fait partie d’un mouvement mondial de lutte contre la violence sexuelle ; une cause qui passionne particulièrement Krista.

« La violence contre les femmes, en particulier les femmes autochtones, est quelque chose que nous ne pouvons pas laisser continuer, a déclaré Krista. Marcher dans les rues avec d’autres femmes, en chantant de tout notre cœur avec nos tambours, a été une expérience magique. »

Par la suite, le nom de Pokəholakənəl Witsehkehsolticik s’est rapidement répandu, ce qui leur a permis de participer à de nombreux spectacles, tant à des funérailles qu’à des événements de grande envergure.

Depuis que le groupe a commencé à faire des spectacles, il a connu quelques grands moments, notamment :

  • l’ouverture du discours sur l’état de la province en 2017 ;
  • la nomination pour l’artiste autochtone de l’année aux prix de Musique NB en 2022 ;
  • la participation à Drums Across Canada 2021, qui a été diffusé en direct depuis cinq communautés ;
  • la participation à l’événement du Jour du traité de Wolastoq en 2022 ;
  • la possibilité de chanter avec Jeremy Dutcher lors de la célébration des 20 ans de danse de l’Atlantic Ballet.

Krista a déclaré que le soutien et la fanfare ont été surprenants et excitants. Elle aime particulièrement interagir avec les enfants pour partager sa culture et leur faire découvrir la musique. Elle ne s’attendait pas, au moment de la création du groupe, à ce qu’elle et sa sœur deviennent des modèles et des leaders de la communauté.

« Notre groupe est la preuve que lorsqu’un groupe de femmes mettent leur esprit en commun, elles peuvent tout accomplir, a déclaré Krista. Nous sommes devenues des sœurs et nous sommes davantage liées à notre culture ; de la langue et de l’histoire à la tradition et au chant. Le tambour m’a donné l’occasion de trouver un endroit auquel j’appartiens. C’est une leçon d’humilité et c’est tellement gratifiant. »

Trois points importants à retenir de la conférence « Dynamiser l’efficacité énergétique » 2022

juin 17 2022, 10:03

Three Takeaways from the 2022 Energizing Efficiency Conference

La conférence « Dynamiser l’efficacité énergétique » d’Énergie NB a fait un retour en force la semaine dernière à la suite d’une interruption de trois ans en raison des restrictions imposées par la pandémie.

Cette année, l’événement a eu lieu les 7 et 8 juin au Centre des congrès de Saint John. Plus de 280 personnes ont assisté à la conférence et au repas, et ont représenté divers types d’entreprises, d’organisations et de centres d’éducation.

Qu’il s’agisse de services publics municipaux, d’organisations de services d’efficacité énergétique, d’entreprises technologiques ou d’organismes à but non lucratif, il y avait des participants de tous les secteurs, ce qui a donné lieu à des conversations et à des idées intéressantes.

Voici nos trois points les plus importants à retenir de la conférence :

  1. Réseautage

    Pour de nombreux participants, il s’agissait de leur premier grand événement en personne depuis des années. Les participants ont manifesté leur enthousiasme d’être réunis dans une même pièce plutôt que d’assister à une réunion virtuelle comme c’est souvent le cas aujourd’hui. Il y a eu une foule d’occasions de réseautage ; certains participants ont fait connaissance pour la première fois, tandis que d’autres ont eu l’occasion de renouer des liens et de faire des retrouvailles après quelques années de séparation.

    Outre l’échange habituel de cartes professionnelles et de poignées de main, nous avons également constaté que de nombreuses connexions numériques ont été établies grâce à notre application de la conférence et à LinkedIn.

    Un participant a déclaré que le premier matin de la conférence lui donnait l’impression d’être un premier jour d’école puisque tous les participants tentaient de se souvenir de l’étiquette sociale après une longue interruption. Les participants qui ont ressenti le trac du premier jour ont rapidement dissipé ce sentiment lorsqu’ils se sont plongés dans un programme complet de discours et de séances en petits groupes.

  1. Apprentissage

    Les conférenciers et l’information partagée étaient de premier ordre. Plusieurs participants ont affirmé que la conférence « Dynamiser l’efficacité énergétique » était comparable ou supérieure à toutes celles auxquelles ils avaient participé.

    Il y en avait pour tous les goûts, avec un programme complet permettant aux participants d’adapter leur expérience à leurs connaissances et à leurs intérêts. Il y a eu deux conférenciers principaux : Nino Di Cara, président et fondateur d’Electric Autonomy Canada, a abordé l’avenir du transport au Canada, tandis que Mark Jewell, président de Selling Energy, a abordé le thème « Dynamiser l’efficacité énergétique » en faisant appel au professionnel de la vente en soi.

    Au cours de cet événement de deux jours, des spécialistes chevronnés ont partagé leurs connaissances et leurs points de vue sur des questions comme l’aide aux propriétaires à faible revenu, l’évolution du code du bâtiment, les projets de construction durable pour les Premières Nations et la gestion des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation.

    Un thème commun a été abordé tout au long des séances : les nombreuses raisons pour lesquelles les gens doivent se soucier de l’efficacité énergétique, notamment le changement climatique, les économies de coûts, le confort, la productivité, la sécurité et le leadership environnemental. 

    Les véhicules électriques ont également été un sujet abordé par tous, aussi bien la Tesla garée dans l’espace du salon que les essais de conduite proposés dans le cadre de notre événement avec Plug'n Drive à la Station TD.

  1. Collaboration

    Le point le plus marquant est la collaboration entre tous les participants à la conférence. Les participants au Centre des congrès ont été témoins de moments de réflexion, alors que des personnes se sont réunies et ont découvert comment elles pouvaient collaborer pour atteindre des objectifs communs.

    Les participants ont quitté les séances inspirés et débordants d’enthousiasme sur la façon dont ils pourraient mettre à profit ce qu’ils ont appris et les liens qu’ils ont établis au sein de leur organisation pour aider encore plus de Néo-Brunswickois.

    Même dans le cadre de la période de questions et de réponses suivie par les présentations, des idées de projets et de recherches ont été proposées, ce qui montre qu’en réunissant des personnes passionnées, on peut réaliser de véritables exploits.

Tracey Somers, responsable de la conférence, est très heureuse des commentaires que nous avons reçus de la part des participants.

« Le fait de pouvoir offrir une expérience de conférence de première classe ici au Nouveau-Brunswick est une grande fierté pour nous, souligne Tracey. La conférence a pour objectif de rassembler les leaders en matière d’énergie et de communauté afin d’aider les Néo-Brunswickois à réaliser des économies d’énergie, à protéger l’environnement et à stimuler notre économie ».

Des plans sont déjà en cours pour la conférence de 2023. Si vous avez des idées de sujets ou de conférenciers, veuillez communiquer avec nous.

 

Un grand merci aux commanditaires de la conférence :

 

Commanditaires platine

Commanditaires or

 

Commanditaires argent

Commanditaires bronze

Commanditaire de l’application de la conférence

 

Les Néo-Brunswickois passent à l’action pour nous aider à déjouer les pointes

janvier 21 2022, 10:19

New Brunswickers take action to help Beat the Peak

En raison des températures extrêmement froides qui ont touché l’ensemble de la province la semaine dernière, nous avons demandé à tout le monde de réduire sa consommation d’électricité pour aider le Nouveau-Brunswick à déjouer les pointes.

Et ce fut un succès !

La demande de pointe a lieu entre 6 et 9 heures et entre 16 et 20 heures, aux moments où la plupart des familles commencent et terminent leur journée.

Grâce aux nombreux clients qui ont fait de petits changements pour réduire ou retarder la consommation d’électricité pendant les périodes de pointe, nous n’avons pas eu besoin de recourir à l’énergie à partir de combustibles fossiles pour alimenter le Nouveau-Brunswick pendant la vague de froid.

Voici les périodes de pointes qui ont été enregistrées dans la province la semaine dernière :

11 janvier, de 8 à 9 heures - 3 028 mégawatts (MW)

11 janvier, de 18 h à 19 h - 2 936 MW

12 janvier, de 8 à 9 heures - 3 177 MW (deuxième demande la plus élevée de l’histoire)

Le record pour la demande de pointe au Nouveau-Brunswick a été enregistré dans la matinée de janvier 2004, à 3 326 MW. À titre de comparaison, nous n’avons besoin que d’environ 1 500 MW pour répondre aux besoins des clients lors d’une matinée d’été typique.

Nous sommes responsables de répondre aux besoins énergétiques des Néo-Brunswickois tout au long de l’année et nous avons eu la chance de réduire le besoin de recourir à l’énergie la plus coûteuse. Il était important que nous fassions notre part, si bien qu’au début de la semaine dernière, plusieurs de nos employés ont pris les mesures nécessaires pour se préparer aux périodes de pointe.

  • Nos équipes ont identifié des possibilités d’économies d’énergie dans les centrales et les bureaux d’Énergie NB et les ont mis en œuvre afin de réduire notre propre consommation. Ces mesures comprennent notamment la diminution de la température dans les pièces inoccupées et le report de l’utilisation de certains de nos équipements dans nos centrales.
  • Nos employés du service de production ont préparé et effectué des essais sur nos turbines à combustion d’appui à Millbank, Sainte-Rose et Grand Manan afin qu’elles soient prêtes en cas de besoin.
  • Nous avons mis en place notre Programme ÉconoPointes, dans le cadre duquel 50 clients commerciaux et industriels qui se sont inscrits pour collaborer avec nous sur les périodes de pointe pendant les mois d’hiver prennent des mesures pour réduire leur consommation d’électricité pendant des périodes de deux heures.
  • Nos spécialistes des comptes majeurs ont communiqué avec des dizaines de clients commerciaux qui représentent une grande partie de la consommation d’électricité dans la province. La plupart des propriétaires et gestionnaires d’entreprises ont affirmé qu’ils étaient heureux d’être informés et d’avoir la possibilité d’apporter des changements qui les aideraient à gérer leurs coûts énergétiques.
  • Nous avons collaboré avec les services publics municipaux de la province, dont Saint John Energy qui a émis ses propres alertes (« Shave the Peak ») pour ses clients.
  • Nous avons partagé des renseignements avec les Néo-Brunswickois sur les médias sociaux, par courriel et sur les stations de radio locales afin d’encourager tout le monde à participer à cette initiative.

Jean Marc Landry, chef de l’expérience-client d’Énergie NB, est ravi de l’enthousiasme des Néo-Brunswickois et de l’intérêt qu’ils portent à déjouer les pointes. En Amérique du Nord, plusieurs sociétés d’énergie demandent à leurs clients de les aider à gérer les demandes de pointe.

« Nous avons été ravis d’apprendre à quel point nos clients commerciaux étaient prêts à adapter leurs activités pendant quelques jours, affirme Jean-Marc. Ils reconnaissent que les économies d’énergie aident non seulement la province, mais également leurs résultats financiers ».

Étant donné que c’était la première fois depuis des années qu’Énergie NB demandait aux clients de travailler ensemble pour déjouer les pointes pour des dates précises, il y a eu beaucoup de questions et de commentaires.

« Nous sommes conscients qu’il s’agit d’une période difficile pour de nombreux Néo-Brunswickois, notamment parce qu’un grand nombre d’entre eux travaillent et apprennent à la maison, déclare Jean Marc. Merci à tous nos clients qui ont apporté un petit changement à leur routine pour aider à réduire la demande globale d’électricité pendant les périodes du matin et tôt dans la soirée. Ensemble, nous n’avons pas eu besoin de recourir aux sources d’énergie les plus coûteuses et les moins durables sur le plan environnemental, ce qui est avantageux pour toute la province ».

Heureusement, les vagues de froid comme celle de la semaine dernière sont temporaires, tout comme nos demandes aux Néo-Brunswickois de consommer moins d’électricité. Malgré tout, il est toujours bon d’économiser l’énergie pour gérer sa facture d’électricité et protéger l’environnement.

Merci aux Néo-Brunswickois !

Et les véhicules électriques ?

Sur les médias sociaux, nous avons reçu beaucoup de questions et de commentaires sur la façon dont les mesures prises pour déjouer les pointes allaient avoir une incidence sur les véhicules électriques (VE).

La plupart des propriétaires de véhicules électriques font la recharge à la maison pendant la nuit, ce qui a une incidence minimale sur les périodes de pointe d’électricité du matin et de l’après-midi. Les véhicules électriques permettent également aux propriétaires de programmer le moment de la recharge (pour éviter les périodes de pointe), de la même manière que vous pouvez programmer un lave-vaisselle pour qu’il fonctionne avec un décalage de 4 heures.

À l’avenir, les batteries des VE seront probablement un élément essentiel de notre réseau intelligent, car elles pourraient être utilisées comme source d’énergie dans des situations comme celle-ci ou lors de pannes de courant.

 

Jennifer Lennox: chef de file dans l'industrie nucléaire

décembre 15 2021, 12:07

Recognizing Jennifer Lennox' leadership in the nuclear industry

Énergie NB est fière de posséder et d’exploiter la seule centrale nucléaire du Canada atlantique. Nos employés de la centrale nucléaire de Point Lepreau (CNPL) travaillent fort chaque jour pour produire une énergie sûre, fiable et propre pour les Néo-Brunswickois. 

En octobre 2021, Jennifer Lennox a été nommée ingénieure en chef de l’exploitation nucléaire à la CNPL, ce qui fait d’elle la première femme ingénieure en chef de l’exploitation nucléaire d’un service public en exploitation dans l’histoire de l’industrie nucléaire canadienne. Être ingénieure en chef de l’exploitation nucléaire est un rôle intégral au fonctionnement de la centrale  ; il s’agit notamment d’assurer l’exploitation sécuritaire de la centrale dans les limites et conditions de son permis de conception et d’exploitation.

La carrière de Jennifer l’a préparée à ce rôle. Avant de se joindre à Énergie NB en 2009, elle a travaillé comme ingénieure de recherche au Center for Nuclear Engineer Research après avoir obtenu une maîtrise en génie chimique dans le domaine nucléaire de l’Université du Nouveau-Brunswick. À la CNPL, elle a occupé les postes de gestionnaire de la sûreté des réacteurs et de gestionnaire de l’ingénierie des systèmes, en plus de divers postes au sein de l’ingénierie des programmes et de la formation en ingénierie au cours de sa carrière.

Pour Jennifer, la décision de s’engager dans un rôle de leadership a été facile à prendre, puisqu’elle aime voir les autres réussir, offrir un encadrement et aider ses collègues à réaliser tout leur potentiel. En tant que leader, elle contribue au succès de la CNPL en éliminant les obstacles pour son équipe, en jouant le rôle de mentor et en travaillant en collaboration avec ses pairs de l’industrie pour identifier et partager les meilleures pratiques. La culture d’entraide et d’apprentissage du Nouveau-Brunswick est également un élément important de la philosophie de leadership de Jennifer.

En tant que femme dans un domaine principalement masculin, Jennifer reconnaît les défis auxquels les femmes peuvent être confrontées au début de leur carrière dans le secteur nucléaire. La diversité et l’inclusion dans l’industrie nucléaire est importante ; elle permet de mettre en lumière des perspectives différentes et d’équilibrer les équipes.

Son conseil aux jeunes professionnels est simple : « Établissez des relations avec vos pairs, participez aux initiatives de l’industrie et saisissez les opportunités d’apprentissage et de partage avec vos collègues.»

 L’organisation Nucléaire au féminin (WiN) est une initiative clé pour la promotion des femmes dans l’industrie nucléaire. Cette association mondiale regroupe des femmes travaillant professionnellement dans divers domaines de l’énergie nucléaire et des applications des rayonnements.

Lorsqu’elle ne porte pas sa casquette d’ingénieure en chef de l’exploitation nucléaire, Jennifer aime passer du temps avec sa fille Emma, âgé de 14 ans, qui est une danseuse de compétition au studio de danse. Elle s’occupe également de deux animaux de compagnie, Lola et Macy, et envisage d’ajouter un troisième chien à sa famille avant Noël. 

Félicitations, Jennifer, et merci !

Des ours sont en plein épanouissement dix ans après avoir été sauvés par des employés d’Énergie NB

novembre 24 2021, 11:06

Bears thriving a decade after rescue by NB Power employees

Lucy et Desi mènent une vie plutôt aisée au Zoo de Magnetic Hill à Moncton. Le frère et la sœur ont un grand enclos et une source régulière de nourriture qui leur est servie quotidiennement. Tout comme les autres animaux au zoo, ils reçoivent beaucoup d’attention de la part d’une équipe de professionnels dévoués.

Ils sont vraiment chanceux.

Il y a dix ans, un incident de chasse terrible a entraîné la mort de leur mère, ainsi que de leur frère et sœur. Les petits oursons étaient coincés au sommet d’une structure de lignes électriques à Allardville, terrifiés et en quête d’un refuge.

Le 10 avril 2011, Énergie NB a reçu un appel du ministère des Ressources naturelles demandant de l’aide pour sauver les oursons. Les monteurs de ligne James Doucet et Bruce White (maintenant à la retraite) ont passé à l’action.

James travaille toujours dans la région de Bathurst en tant que monteur de lignes sous tension principal, et se souvient de cette journée comme si c’était hier.

« Bruce et moi étions sur appel cette fin de semaine, déclare-t-il. Nous ne nous attendions certainement pas à faire partie d’une mission de sauvetage ! Nous nous sommes rendus sur place et avons réalisé que nous avions besoin d’un plus gros camion. Nous sommes revenus avec un camion à double nacelle et sommes montés pour aider les ours. Le petit ourson qui se cramponnait au poteau était facile à sauver alors qu’elle s’est laissé attendrir dans les bras de Bruce. L’autre ourson était un peu plus agressif et plus difficile à ramener au sol ! »

Le ministère des Ressources naturelles a transporté les oursons au Zoo de Magnetic Hill afin qu’une équipe de professionnels des soins aux animaux puisse s’occuper d’eux.

Tiffany Bateman est surveillante des soins aux animaux au zoo. Elle faisait partie de l’équipe qui a aidé les oursons lorsqu’ils sont arrivés il y a dix ans.

« Quand je les ai vus pour la première fois, Lucy et Desi avaient la taille d’une miche de pain, affirme-t-elle. C’était une expérience incroyable de nourrir les oursons au biberon et de les voir prendre des forces et devenir des ours adolescents. Ils étaient curieux, espiègles et adorables ».

Quand ils sont devenus des bambins, les ours sont devenus incroyablement désordonnés.

« On mélangeait de la nourriture pour bébé, de la nourriture pour chiots, du fromage cottage et d’autres aliments pour en faire une pâtée, explique Tiffany. Au cours de ces premiers mois, l’heure du repas était comme regarder des bambins humains manger du spaghetti avec leurs mains ! »

Les nouveaux résidents du zoo ont reçu beaucoup d’attention, et de nombreuses familles sont venues les visiter dans un enclos intérieur pour les observer de plus près.

Lucy et Desi se sont bien adaptés à l’environnement du zoo et ont été transférés dans un enclos extérieur pour ours l’année suivante. C’est là qu’ils ont rencontré Gary, un ours de 18 ans, qui était heureux d’accueillir les jeunes ours.

« Il était un grand ami et enseignant pour les oursons, et leur énergie lui a donné un nouveau souffle, déclare Tiffany. Malheureusement, Gary est décédé l’été dernier. Maintenant, Lucy est l’ourse dominante ; elle fait clairement savoir qu’elle est en charge. Desi est plus espiègle et curieux ».

Au cas où vous vous poseriez la question, Lucy et Desi n’hibernent pas comme les ours dans la nature. Ils ont un régime alimentaire différent selon la période de l’année et sont plus silencieux et plus grassouillets pendant les mois d’hiver. Cela signifie qu’ils sont souvent visibles lors des visites du zoo en hiver.

La prochaine fois que vous faites une visite au Zoo de Magnetic Hill, n’oubliez pas de dire « bonjour » à Lucy et Desi de notre part !

De gauche à droite ; Lucy, Gary et Desi.

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